Après 22 ans d’absence au calendrier, le Grand Prix du Mexique est finalement revenu l’an dernier. Comment avez-vous trouvé l’ambiance du circuit pour ce grand retour ?
C’était une ambiance formidable. Durant la parade des pilotes, je ne pense pas avoir jamais vu une foule aussi importante, en passant sur la dernière portion du circuit, dans le stadium. C’était une course impressionnante avec de nombreux fans.
Avec une Lotus vieillissante en 2015, vous étiez parvenu à rentrer dans les points au Mexique – comme lors des trois dernières courses de la saison. Quels sont vos souvenirs de l’an dernier ?
Je n’étais pas vraiment heureux de ma course au Mexique. J’ai réussi à rentrer dans le top 10, mais je pensais que nous aurions pu faire mieux. Nous souffrions avec les freins en raison de l’altitude, ce qui nous a un peu coûté. Mais oui, c’était une formidable fin de saison et j’ai réussi à marquer quelques points durant les trois dernières courses. J’espère en faire autant cette année.
Comment vous étiez-vous préparé pour courir sur un nouveau circuit où aucune donnée n’était par définition disponible ?
C’était très difficile. Nous avons essayé de trouver un tour avec caméra embarquée en ligne, et ensuite le troisième pilote a roulé à ma place en EL1 [Palmer]. En EL2, nous avions eu un problème de boîte de vitesses, donc nous n’avions pas beaucoup roulé. Ce n’était pas la meilleure préparation possible, mais, au bout du compte, c’était toujours une piste formidable. C’était un grand plaisir à conduire, avec ces lignes droites immenses et ces gros freinages, tout ce que j’aime.
Qu’est-ce qu’un pilote ressent quand il passe dans le stadium, avec tous ces fans très près de la piste ?
Durant la course, malheureusement, nous n’avons pas la chance de voir les fans. Mais dans le tour après le drapeau à damiers, vous avez vraiment une chance de voir tout le monde. Le podium a été fait pour donner de superbes images. De l’extérieur, ça semblait impressionnant.
Quelle est la partie du circuit que vous préférez ?
J’aime les trois premiers virages, ils sont assez bons.
Quelles sont vos espérances pour la course, en sachant que Haas a montré un fort bon rythme au Japon comme aux Etats-Unis, où vous avez marqué un point ?
On ne sait jamais. Chaque fois que nous nous rendons sur un circuit, il est presque nouveau pour notre équipe. Même quand nous venons de faire une course solide, la prochaine pourrait être difficile. Je préfère ne jamais avoir quelques espoirs. Avec la longue ligne droite de Mexico… ça pourrait tourner à notre avantage.
Y a-t-il d’autres aspects de la piste qui conviennent bien à Haas ?
La grande ligne droite et le niveau de traînée. Aussi les freinages… c’est là où la voiture pourrait être bonne.
Une dernière réponse étonnante, puisque les freins sont un des grands problèmes de Haas cette année, au moins au niveau de la fiabilité.