Romain Grosjean ne connait pas Monaco au volant d’une Formule 1 mais le Français et sa Lotus fait partie des vainqueurs potentiels. Il avoue avoir subi une préparation particulière.
"Même si je connais le circuit grâce au GP2, c’est la première fois que je vais l’affronter en F1 et j’ai donc passé beaucoup de temps à me préparer. J’adore le circuit, tous les pilotes aiment Monaco," déclare Grosjean.
"La précision nécessaire à chaque tour est singulière, que ce soit de la part du pilote ou de l’équipe d’exploitation. C’est le cas dans n’importe quelle monoplace sur ce circuit mais à plus forte raison avec une Formule 1, tellement les voitures sont nerveuses et sensibles," ajoute-t-il.
Si la clé du succès résidera encore une fois dans l’exploitation des pneus Pirelli, elle reposera également sur une autre caractéristique : la bonne gestion du moteur. Dans ce domaine, le Renault est reconnu comme le plus souple, un avantage pour Lotus, Red Bull et Williams. "Il nous faut avoir une pleine confiance dans le moteur pour qu’il délivre la puissance escomptée et le grip mécanique nécessaire pour attaquer dans les moments propices," ajoute Grosjean. "Je pense qu’il s’agira du week-end où je passerai le plus de temps avec l’ingénieur motoriste, afin d’obtenir la meilleure souplesse dans les virages lents."