Romain Grosjean était de retour aux affaires la semaine passée à Singapour après avoir été privé de Grand Prix d’Italie par la FIA pour son comportement lors du départ du Grand Prix précédent en Belgique.
“C’était génial d’être de retour au volant de la voiture,” commente Romain Grosjean. “La F1 est la chose au monde que j’aime le plus et c’est aussi mon travail. Cela m’a donc beaucoup manqué. Singapour est l’une des courses les plus difficiles du calendrier à cause des conditions climatiques, mais aussi parce que ce circuit est compliqué. Je suis donc très content d’avoir terminé cette course en bonne position.”
Romaine Grosjean a terminé ce Grand Prix à la septième place derrière son équipier Kimi Raikkonen, mais en course, les positions étaient inversées entre ces deux-là...
“Nous avions un rythme très proche, mais Kimi se bat pour le titre mondial et il a encore de bonnes chances. C’est toujours un excellent pilote. Je n’allais évidemment pas lui causer la moindre difficulté, car il est mieux placé que moi au championnat. Lorsqu’il est passé, j’ai pu me maintenir dans son sillage et je suis donc très content de cela,” explique le pilote franco-suisse.
Il est temps maintenant de penser au prochain rendez-vous du championnat : le Grand Prix du Japon sur le circuit de Suzuka.
“Quel circuit ! Lorsqu’on a les bons réglages, on peut vraiment apprécier ce tracé. C’est un circuit extraordinaire. Je n’ai roulé qu’une fois là-bas mais je suis impatient d’y retourner. Il est difficile de choisir l’endroit que l’on préfère sur ce circuit. Le premier secteur est très bien, notamment le premier, le troisième, le quatrième et le cinquième virage. C’est de la folie ! Ensuite on passe sous le pont et on arrive dans une petite épingle. Le virage suivant est celui de Spoon qui est le cauchemar de la plupart des pilotes. Ensuite, on file jusqu’à la dernière chicane avec le DRS ouvert et le pied au plancher. C’est vraiment un circuit formidable,” poursuit Grosjean.
Quelles sont ses attentes pour cette course ? “Il faut tout d’abord trouver les bons réglages, car le circuit de Suzuka met en évidence les moindres faiblesses des monoplaces. Il faut boucler toutes les séances d’essais sans commettre la moindre erreur, car les dégagements ne sont pas particulièrement grands et on peut donc endommager sa voiture si on négocie mal un virage. Il faudra aussi bien gérer ses pneus là-bas, car ils souffrent en permanence. Je crois que c’est un circuit qui demande un peu de chance et j’espère que nous en aurons la semaine prochaine au Japon,” ajoute Romain Grosjean.