Romain Grosjean est en difficulté en ce moment, avec deux courses difficiles à Bakou, où il est sorti sous voiture de sécurité, et à Barcelone où il a provoqué un gros accident au départ. Mais le Français garde le moral et souhaite rebondir avant de pouvoir signer un nouveau contrat dans son équipe.
"Que puis-je vous dire ? Nous ne sommes pas des robots" lance Grosjean à Motorsport-Magazin.com. "Je suis sûr que lorsque vous écrivez un article, vous faites parfois des fautes. Je ne vais pas apprendre à m’en contenter, mais je vais m’adapter. En Chine, il y avait beaucoup de sous-virage mais j’étais en Q3. Si vous voulez tirer le maximum de votre voiture, tout doit bien se passer."
Grosjean garde espoir pour la suite de sa carrière, même si son rêve de se servir de tremplin pour aller chez Ferrari semble compromis : "Je ne dirais jamais non pour aller chez Ferrari un jour. C’est mon rêve et je ne l’abandonne pas. Après, bien sûr que je regarde les performance de Kimi. Tout le monde le fait d’ailleurs !"
"Mais je ne suis pas venu ici parce que je m’imaginais aller chez Ferrari. C’était une chose que les médias ont lancé. Je pensais que ça m’aiderait à progresser, à devenir un meilleur pilote et à me battre pour le titre si j’ai la chance un jour."
Grosjean est en tous cas prêt à poursuivre l’aventure avec Haas, équipe dans laquelle il se sent bien, mais ne connaît pas les intentions de son patron : "C’est plus une question pour Günther [Steiner]. Je sais que la presse anglaise ne m’aime pas trop. Peut-être parce que je suis Français. Mais je suis honnête avec les médias et je dis tout le temps la vérité."
"Mon manager regarde les options qui s’offrent à moi. Je pense être dans une bonne situation, je ne m’inquiète pas. On fait parfois des erreurs, mais je suis aussi capable de faire des performances extraordinaires. Je serais ravi de rester et je pense que l’équipe aussi. Je ne veux pas parler pour l’équipe, mais je pense que notre histoire n’est pas finie, surtout avec le nouveau règlement qui arrive."
Reste à régler en priorité son manque de résultats actuels.
"Les choses évoluent vite en Formule 1... et les gens ont la mémoire courte ! Ma cote au sein du paddock augmentera nettement si je parviens à finir trois ou quatre Grands Prix de suite dans le top 5. Dans ce sport, vous passez facilement de zéro à héros, et inversement d’ailleurs."