Journée difficile pour le Français qui a souffert d’un manque de grip et d’espace libre, sans oublier la perte du KERS, dans des conditions de piste passant du sec au très mouillé. Néanmoins, Romain est déjà revenu de positions similaires et il peut le refaire…
Romain, des qualifications difficiles pour vous. Que s’est-il passé ?
L’après-midi a été compliqué. Je n’ai pas réussi à trouver du grip en Q1 et j’ai aussi perdu l’usage du KERS sur la fin et je suis donc passé juste en Q2. Ensuite, j’ai été bloqué dans le trafic au moment où la piste était le plus praticable et puis la pluie a redoublé quand je fournissais mon effort dans mon dernier tour. Les conditions étaient vraiment très difficiles. C’est ainsi. Les qualifications peuvent se passer de cette façon et il va falloir que je tire le meilleur de la course.
Est-ce plus facile ou plus difficile à accepter avec votre pénalité de cinq places ?
Cela peut se voir de deux façons. D’un côté, ce n’est pas grave parce que si j’avais réalisé la pole position, partir de la sixième place aurait été décevant. D’un autre côté, la quinzième position est déjà très loin sur la grille et la vingtième est un handicap encore plus important. De toute façon, une pénalité est dommageable et il est préférable de ne pas en prendre.
Vous êtes revenu de loin à Silverstone. Êtes-vous confiant de pouvoir réaliser la même chose ici ?
Si nous pouvons trouver la performance dont nous savons la voiture capable, alors oui, je pourrai remonter le peloton. Ma principale inquiétude tenait dans le manque de performance en Q1, sur le sec. Je manquais vraiment de grip et l’écart de presque une seconde avec Kimi est beaucoup trop grand. Nous avons travaillé dur hier soir pour analyser ce qui s’est produit et définir le meilleur réglage pour la course. Nous verrons ce que nous pourrons faire…