Romain Grosjean a marqué ses premiers points en Chine après deux courses difficiles en Australie et en Malaisie, vite écourtées. Le Français aura à cœur de remettre ça ce week-end, en montant d’un cran : associer une bonne qualification à une bonne course.
"Je suis évidemment ravi pour moi, pour l’équipe, de ces points qui récompensent notre travail. Nous méritions ce bon résultat en Chine. Il y a eu un travail stupéfiant qui a été fait depuis les essais libres pour nous remettre sur la bonne voie. En Chine nous avons à peu près tout bien fait, à part quelques petites erreurs. A Bahreïn ce sera encore mieux," déclare le Français.
"Je veux être capable d’associer une bonne qualification à une bonne course. Je pense que notre E20 sera bonne à Sakhir. La météo devrait rester la même tout le week-end, nous verrons bien ce qu’on peut faire."
Grosjean connait bien le circuit de Sakhir et y a de bons souvenirs. "En 2008 j’y avais pris la pole, la victoire et le meilleur tour en GP2 avec ART. J’ai aussi une bonne expérience en F1 sur ce circuit parce que j’y ai testé lorsque j’étais pilote pour Pirelli. Cela devrait m’aider à être rapidement dans le rythme avec la E20. J’ai connu le circuit long et le circuit court, je ne pense pas avoir de problèmes."
Pense-t-il prendre du plaisir à Bahreïn au volant d’une F1 ? "Le plaisir dépend de la voiture. Avec une bonne voiture, vous aimez le circuit, pas avec une mauvaise. Bahreïn est un bon circuit. Il y a des gros freinages, ce que j’aime bien, des changements de direction intéressants comme dans le double gauche au milieu du tracé. Je crois que la E20 sera bien ici. Elle est bien équilibrée et je suis certain que nous pouvons faire fort."
Romain espère qu’il sera moins frustré qu’à Shanghai, où il a eu du mal à dépasser. "C’est vraiment frustrant de ne pas pouvoir dépasser ! Dans l’ensemble, les dépassements étaient plutôt durs dimanche dernier, même avec la longue ligne droite. Je suis resté coincé derrière Kamui (Kobayashi) et je pense que mon rythme pouvait être bien meilleur que celui de ce moment-là. Mais cela fait partie de la course. Parfois, vous rencontrez du trafic, parfois vous avez le champ libre. Les hommes de la stratégie font du mieux possible pour nous donner de l’espace libre et que nous puissions faire des tours sans être gêné."