Malheureusement tombé sur le deuxième obstacle en qualifications, Romain Grosjean est déterminé à redresser la barre demain lors du Grand Prix de Bahreïn.
Vous êtes passé à côté de Q3 pour quelques centièmes. Que vous est-il arrivé ?
Évidemment, c’est une déception de rater Q3, mais cela arrive. Il n’y avait pas de problème sur la voiture, nous avons simplement sous-estimé l’évolution de la piste. Nous avons été peut-être un peu trop téméraires en ne faisant qu’une seule tentative en Q2 et malheureusement cela n’a pas payé. Point positif, je dispose d’une quantité de pneus frais pour demain. Alors si nous pouvons établir une bonne stratégie, tout reste jouable.
Avez-vous trouvé un meilleur équilibre sur la voiture ?
La Formule 1 est un sport compliqué. En plus du grip mécanique sur la voiture, vous avez l’aérodynamique, le KERS, le DRS et bien sûr, les pneus… Donc c’est très compliqué de déceler d’où vient le problème quand les choses ne marchent pas comme vous le voulez. Ce qui est très positif, c’est que j’ai été beaucoup plus performant ce week-end que les trois précédents. Apparemment, nous avons mis le doigt sur un détail qui permet de mieux exploiter la voiture et depuis le premier tour ce matin, cela allait beaucoup mieux.
Quels sont vos espoirs pour la course ?
J’ai fait le quatrième temps en Q1, donc la voiture est performante avec les pneus durs. Il semble que nous ayons un peu plus de mal avec les médiums, mais nous avons encore le temps de travailler ce soir pour arranger cela et faire en sorte que nous soyons à l’aise avec les deux types de gomme. L’an dernier, nous nous étions qualifiés dans des positions similaires et nous avions obtenu un double podium à l’arrivée. Alors tout est possible.