Esteban Gutierrez, le pilote Sauber, a voulu lui aussi donner une version moins dramatique de l’usure excessive des Pirelli constatée en essais, à Jerez puis à Barcelone.
Vendredi déjà, c’est Jenson Button qui défendait Pirelli en indiquant que les pneus étaient plus performants et surtout plus facile à comprendre et à faire fonctionner dans les bonnes fenêtres de températures.
"Je pense que la situation au niveau des pneus est évidemment plus critique que l’année dernière mais graduellement, les équipes vont d’adapter. Il suffit de rechercher la meilleure solution entre performance et endurance. A Barcelone nous avons déjà vu des progrès," déclare aujourd’hui le Mexicain.
Paul Hembery a aussi prévenu les pilotes et les équipes que les conditions de piste abrasives de Jerez et froides de Barcelone ne représenteraient en rien ce qui sera vu dans l’année.
"Les équipes ont pu tester les pneus au Brésil l’an dernier et elles ont vu que dans les températures que nous aurons dans le cours de la saison il n’y aura aucun souci à se faire. J’ai entendu parler de 7 arrêts et même 10 pour l’Australie (par Perez, ndlr) ! Mais nous pensons bien qu’il n’y en aura que 2 ou 3 au maximum à Melbourne."
Le plus flegmatique, comme d’habitude, c’est Kimi Raikkonen. Il a le mot de la fin : "Je ne vois pas vraiment de différence avec 2012."