Malgré des moyens financiers très limités, la petite équipe HRT progresse et commence à titiller Marussia. Luis Perez-Sala, le directeur de cette équipe espagnole est bien sûr satisfait du travail de ses troupes.
“Nous sommes très heureux et je le suis moi aussi, car notre début de saison avait été particulièrement difficile,” commente Luis perez-Sala. “Nous ne nous étions pas qualifiés lors de la première course, mais depuis, notre équipe a progressé. Depuis le 1er avril, nous avons de nouvelles installations à Madrid. Nous devons maintenant progresser dans le design et l’aérodynamique.”
Le frein à cette progression est bien sûr d’ordre financier. “Le problème c’est que nous sommes un peu juste en budget. Nous avons probablement le budget le moins élevé en F1 et il nous faut donc plus de temps pour progresser que les autres. Mais attention, je veux quand même préciser que je pense que notre budget est suffisant pour faire une bonne équipe et rester en F1.”
Avec ce budget réduit, l’équipe HRT réussit-elle à embaucher de nouveaux ingénieurs ? “Ce n’est pas difficile et c’est probablement l’un des seuls avantages de la crise. Il y a de nombreuses personnes sur le marché et nous arrivons à les trouver. Le problème, c’est que ce n’est pas facile de trouver les bonnes personnes pour notre équipe,” poursuit Perez-Sala.
Thesan Capital, le propriétaire de HRT n’est-il pas en mesure de débloquer des fonds pour accélérer le développement de l’équipe ?
“C’est assez simple, je demande et ils ne me donnent rien ! Plus sérieusement, nous sommes très proches. Nous savons que c’est un investissement sur le long terme et nous savons que nous avons besoin de temps. Ils comprennent cela, même lorsque nous ne dépassons qu’une seule voiture comme cela nous est arrivé à Hockenheim. Cela a toutefois rendu toute l’équipe très heureuse. Nous prenons ça très bien et peut-être mieux qu’une troisième ou une quatrième place dans certaines équipes,” ajoute-t-il.