Gene Haas aborde la Formule 1 cette saison avec sa propre équipe et avoue avoir la même approche qui l’a mené au succès avec son équipe de NASCAR. Haas veut battre les Européens sur leur propre terrain en alignant la première équipe américaine depuis trente ans.
"C’est quelque chose que nous savons faire et je pense que nous allons le faire, nous faisons ce que nous avons fait en NASCAR, nous allons simplement le faire mondialement" ambitionne le dirigeant.
Propriétaire d’une équipe en Nascar depuis 2002, rebaptisée Stewart-Haas en 2009 après l’investissement du champion Tony Stewart, l’équipe a remporté le championnat en 2011 et en 2014.
"Nous avons appris à gérer une équipe en NASCAR, comment gérer la logistique, comment garder un œil sur les coûts, tout ce qui est vital pour une équipe de course, et ce sont les bases de notre engagement en Formule 1".
D’abord prévue pour 2015, l’entrée de Haas F1 Team en championnat du monde a été retardée puisque la licence ne lui a été accordée qu’en avril 2014 et que le temps de préparation était trop court.
"Nous voulons apprendre comment ce sport fonctionne, j’ai passé du temps dans des garages de Formule 1, j’ai vu comment on y travaille, je ne pense pas qu’ils fassent quelque chose de très différent de ce que l’on fait déjà en NASCAR. Les gens disent que c’est un peu plus dur, et nous voulons apprendre à connaître cet environnement, je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas réussir en F1 comme n’importe quelle équipe".
Bien que basée en Caroline du Nord, l’équipe Haas a installé ses quartiers généraux de Formule 1 à Banbury et à Parme en Italie.
"Presque tout le monde dans l’équipe a une expérience en Formule 1, que ce soit au plus haut niveau ou dans de petites équipes, nous ne démarrons pas avec des novices. Nous avons l’impression que si nous réussissons en F1, cela donnera l’image que nos machines sont les meilleures, c’est une décision de marketing" poursuit le propriétaire de Haas Automation, fabricant de machine-outils.
"Nous allons faire de notre mieux, nous allons nous battre contre des équipes qui sont là depuis un moment, elles seront difficiles à battre et ne nous laisserons pas de répit. Je pense que si on a de la fiabilité, que l’on se qualifie bien, je pense que nous pourrons bien nous placer au championnat constructeurs. J’ai l’impression que nous venons de faire une grossesse de 12 mois, c’est maintenant l’heure de courir".