Gene Haas a bien pesé le pour et le contre avant de s’engager en Formule 1. Il a aussi étudié avec attention les échecs des trois nouvelles équipes (Caterham, Virgin / Marussia et HRT) afin de ne pas aborder le défi de la même façon.
L’Américain a confiance avant de débuter en 2016 que sa nouvelle approche, celle d’un partenariat technique très fort avec Ferrari, finira par payer.
"Notre stratégie est différente de celle de ces équipes. Tout d’abord, elles ont eu des problèmes de timing. Elles avaient 6 mois pour mettre sur pied une équipe, en partant de zéro, et ce n’est pas soutenable ensuite. Elles essayaient de courir et de se développer en même temps, et faire les choses simultanément est probablement impossible," confie Haas.
"C’est probablement la plus grande différence avec notre projet. Nous avons pris du temps pour tout préparer, nous avons mis en place une base en Angleterre et des partenariats très importants avec Ferrari et Dallara. Réussir à faire tout cela en 6 mois comme ces 3 équipes ? Si nous avions eu à le faire, nous ne nous serions pas engagés."
"Quand nous serons sur les grilles, tout sera prêt. Notre voiture 2016 est totalement développée et je pense que nous pourrons même commencer à préparer la voiture 2017 dès que les règlements seront connus. Nous sommes donc en avance par rapport à ces équipes."
Comment s’est passé le développement ces derniers mois ?
"Un vrai apprentissage ! Nous avons pris des risques. Nous employons beaucoup de gens chez nous, à Kannapolis, où nous avons principalement nos opérations de simulation. Mais nous avons aussi du personnel en Angleterre et en Italie. Nous voulions tout faire au début aux USA mais cela nous aurait probablement ralenti dans notre développement initial."
"Au fur et à mesure, nous aurons plus de personnel dans notre usine américaine mais le plus important est que tout soit prêt pour Melbourne," conclut Haas.