Le directeur de l’écurie Haas, Günther Steiner a l’impression que son équipe est visée injustement par les commissaires de la FIA, alors que Max Verstappen est ressorti impuni après son comportement brusque envers Kevin Magnussen lors du Grand Prix d’Italie.
En fin de course à Monza, le Néerlandais a en effet forcé le passage, poussant Magnussen à prendre la voie de dégagement dans la 2e chicane, mais aucune pénalité n’est tombée pour le pilote Red Bull.
Magnussen a exprimé sa frustration à la radio, et s’est montré après la course très déçu du manque de réaction de la part des commissaires, alors qu’il a été lui même pénalisé par le passé pour des comportements similaires. Steiner, quant à lui, est à la recherche d’explications.
"C’est ce que nous allons discuter avec les commissaires et avec le directeur de course, Charlie Whiting. Je pense qu’ils vont soulever le sujet durant le prochain briefing des pilotes à Singapour, afin de clarifier les situations dans lesquelles ils sont pénalisés."
"Ils assurent que nous ne sommes pas visés, mais je suis presque sûr que nous le sommes. Tant qu’il y a des incohérences, nous ne pouvons pas être d’accord avec cela. On ne peut même pas savoir si c’est vrai ou non, dans ce cas précis."
"Je ne sais pas si on nous complique plus la tâche. Lorsque nous faisons quelque chose, que ce soit un incident de course ou non, nous avons une pénalité. Si nous nous retrouvons heurtés par quelqu’un c’est un incident de course, oh que oui, c’est sûrement un incident de course... "
"C’est la chose avec laquelle nous allons nous battre un peu. Nous voulons seulement clarifier les choses. Est-ce que cela va être clarifié ? Je ne sais pas, il n’y a pas de constance. "
Cependant, Steiner tient à ne pas lancer la pierre aux commissaires, même s’il a un avis bien tranché sur comment devrait se dérouler leur prise de décisions.
"Je sais pertinemment que ce n’est pas un métier facile. Je n’aimerais pas faire cela et c’est pour cette raison que je ne le fais pas. Si vous faites cela, il vous faut être constant, c’est mon avis."