Ce jeudi, dans le paddock de Monza, Lewis Hamilton est revenu sur sa difficile saison 2011. Malgré deux victoires obtenues en Chine et en Allemagne, il a surtout été critiqué pour ses accrochages et ses démêlés avec les commissaires de course. Face aux journalistes, le pilote McLaren n’a pu faire autrement que de reconnaître que 2011 est « sa pire année » en Formule 1.
« C’est comme ça... », a laché l’Anglais. « Je suis une cible facile parce que je suis toujours dans les problèmes ».
Pour rappel, durant le récent week-end belge, Hamilton avait reçu un blame pour s’être accroché à deux reprises avec Pastor Maldonado en qualifications. Le lendemain, en course, il avait abandonné après un crash consécutif à une touchette avec Kamui Kobayashi. Après s’être excusé auprès de son équipe et avoir reconnu sa faute, l’Anglais a qualifié aujourd’hui cet accrochage d’incident de course.
« C’était juste une erreur », a-t-il dit dans le paddock de Monza. « Mais ce n’était pas parce que j’étais trop agressif. Les gens rejettent la faute sur la conduite agressive. Mais cela n’avait rien à voir avec cela. Je ne savais même pas qu’il était là. Je vais continuer à conduire comme je le fais. Je vais juste faire de mon mieux pour rester hors des ennuis ».
Avant cela, cette saison, Hamilton avait notamment provoqué la controverse lors du Grand Prix de Monaco à cause d’accrochages en course et de démêlés avec les commissaires. Puis, au Canada, il avait abandonné après une collision avec son coéquipier Jenson Button.
« En 2008, il y a aussi eu quelques incidents », se rappelle l’Anglais. « Mais comme j’ai gagné le championnat, ils ont été oubliés ». Hamilton avait par exemple heurté l’arrière de la Ferrari de Kimi Räikkonen dans la voie des stands au Canada. Il s’était aussi vu retirer la victoire en Belgique à cause d’une chicane coupée.
« Cette saison, je n’ai abandonné que deux fois mais je sens que j’ai eu les pires courses
comme à Monaco qui a été vraiment pauvre », a poursuivi Hamilton. « Je pense qu’il serait bon d’avoir quelque chose de bien à écrire sur moi ».
De l’autre côté du garage McLaren, Jenson Button compte lui aussi deux victoires et deux abandons cette saison. Mais les commentaires à son égard sont radicalement différents. « Nous sommes des gens très différents », commente le champion du monde 2009. « Il l’ouvre plus que moi, mais est-ce un mal ? Parfois, il est bon de faire passer votre message. Personnellement, je pense qu’il est mieux de parler à l’équipe que de parler publiquement ».