S’il est aujourd’hui bien placé pour remporter son troisième titre avec Mercedes, Lewis Hamilton n’oublie pas l’équipe qui lui a permis de se révéler aux yeux du monde : McLaren.
Le Britannique avait été repéré très jeune par Ron Dennis, qui l’avait ensuite mis sur orbite et permis de remporter son premier titre de champion du monde en 2008, pour ce qui était alors sa deuxième saison en F1.
"Ron a été incroyable avec moi," raconte Hamilton. "Je ne serais pas là s’il ne m’avait pas repéré lorsque j’avais 10 ans. La plupart des autres gens, sinon tous, ne voyaient en moi qu’un pilote comme les autres."
"Cet homme a une vision incroyable. Ce qu’il a créé chez McLaren est fantastique. C’est une personne qui aime la course automobile, les vieilles voitures. Je ressens également cet esprit de la course automobile aujourd’hui chez Mercedes."
Hamilton a décidé de changer d’écurie en 2013 pour rejoindre les Allemands, et si beaucoup d’observateurs avaient alors jugé que c’était un mauvais choix, le Britannique ne peut que se féliciter d’une telle décision, McLaren n’ayant pas remporté la moindre épreuve depuis son départ.
Le double champion du monde garde toutefois de très bons souvenirs de son passage chez McLaren, comme l’atteste la photo qu’il a postée sur les réseaux sociaux juste avant le Japon, sur laquelle on le voit aux côtés de Ron Dennis alors qu’il était encore un jeune garçon.
"Je me rappelle ce moment où j’étais à côté de lui et où je lui disais que je voulais devenir champion du monde avec une de ses voitures, et 13 ans après c’est arrivé," poursuit Hamilton. "Chaque jour je suis reconnaissant pour ce que Ron m’a permis d’accomplir."
Hamilton admet toutefois ressentir plus de liberté chez Mercedes aujourd’hui, une chose essentielle pour son bien-être.
"Il y a de très bonnes individualités chez McLaren, mais leur manière de fonctionner est différente. Lorsque vous êtes dans leur usine, il ne faut toucher à rien, alors que chez Mercedes, c’est un peu comme à l’époque de la Formule 3 concernant la manière de construire la voiture, bien sûr à une bien plus grande échelle. Cela ressemble plus à une équipe de course automobile en raison de la manière dont les personnes travaillent ensemble," conclut Hamilton.