Lewis Hamilton a commencé sa carrière dans le sport automobile il y a maintenant 23 ans, et en est actuellement à sa dixième saison en Formule 1. Est-ce qu’après toutes ces années, le Britannique a encore l’impression de s’améliorer ?
« En tant que sportif, et je ne sais pas si cela s’applique à tout le monde, il est difficile de devenir ‘meilleur’ quand vous avez déjà l’impression d’être à votre maximum. Mais vous êtes toujours en train d’améliorer certaines choses – vous n’êtes jamais parfait dans tous les domaines.
« Si vous regardez Novak Djokovic, il est le meilleur en ce moment, mais je dirais qu’il a de petites faiblesses de temps en temps, sur lesquelles il travaille probablement pour s’améliorer. Mais en se concentrant sur ces aspects, il va décliner sur d’autres. »
« Dans l’idéal vous souhaitez que tout soit parfait, mais l’essentiel est de trouver un équilibre. Chaque année vous vous améliorez dans un domaine, mais peut-être que dans un autre domaine vous allez un peu régresser. L’objectif est d’être parfait à tous les niveaux, mais c’est le cycle de la vie. »
Si Hamilton peut malgré tout identifier un domaine dans lequel il a progressé depuis son arrivée en Formule 1, ce sont bien les aspects techniques.
« Je dispose des mêmes capacités à piloter que lorsque j’avais dix ans, c’est juste que désormais je le fais à l’échelle de la Formule 1. Désormais je comprends mes ingénieurs, qui sont des diplômés d’Oxford. Je comprends les réglages mécaniques. Donc j’ai désormais plus de connaissances et de sagesse, mais je conduis toujours de la même façon. »
« Il y a des domaines où vous êtes plus ou moins bons selon les courses. Un week-end vous vous sentez bien avec les freins, puis le suivant ce n’est pas trop ça. Un week-end vous allez faire de bons arrêts aux stands. Un week-end vous faites tout à la perfection, puis le suivant vous retombez à la quatrième ou cinquième place. C’est ainsi que va la course. »