Lewis Hamilton a reconnu avoir fait progresser la Mercedes dans sa direction. L’un de ses plus gros progrès cette année est à situer du côté du freinage et des réglages.
Le Britannique a beaucoup travaillé durant l’hiver pour améliorer sa sensation au freinage, qui lui a posé tant de difficultés l’année dernière, lors de sa première saison chez Mercedes.
"Je pense que mon plus gros progrès cette année avec Mercedes s’est fait sur le plan du freinage. La précédente voiture n’était pas à mon goût et le système était adapté à ceux de Nico (Rosberg) et Michael (Schumacher)," indique le Britannique.
"J’ai beaucoup travaillé en simulateur à la fin de l’année dernière, j’ai analysé beaucoup de données sur le freinage : la pression à exercer, la position de la pédale, les caractéristiques du maître cylindre et les matériaux des plaquettes et des disques. Je me suis vraiment concentré à trouver de bons réglages. Les ingénieurs ont tenu compte de mes envies et ont développé des pièces et un logiciel qui m’aident à mieux utiliser les freins."
L’autre amélioration d’importance qui aide à comprendre la bonne forme actuelle de Lewis Hamilton se situe donc du côté des réglages.
"J’ai vraiment poussé mes ingénieurs dans mon sens sur les réglages. J’aime une voiture un peu survireuse. Pour le moment elle l’est même un peu trop mais je m’en accommode mieux que le sous-virage que nous avions l’année passée. Je n’étais pas à l’aise avec la direction que Nico a demandé à Mercedes pendant 4 années."
Hamilton admet que cela avait généré quelques tensions.
"Nico le savait et à chaque débriefing je ne comprenais pas de quoi il voulait parler en menant les ingénieurs sur certaines pistes. Il utilisait en fait cela à son avantage. J’ai donc vraiment étudié cela pour savoir comment tourner les choses à mon avantage. Cela m’a pris toute une année pour vraiment comprendre le feeling qu’il décrivait. L’an dernier j’étais un passager de la voiture."