À la veille du Grand Prix d’Autriche, peu de gens misaient sur une victoire de Nico Rosberg. Pour preuve, Red Bull était tellement certaine que Lewis Hamilton allait l’emporter qu’elle titrait ‘Hamilton triomphe à Spielberg’ sur son journal satyrique, le Red Bulletin, et on pouvait lire dans le journal espagnol La Vanguardia que ce week-end avait vu un « Rosberg déguisé en Hamilton » en Autriche.
C’est pourtant l’Allemand qui s’est imposé dimanche, ce qui ne surprend pas forcément son patron Toto Wolff, pour qui « beaucoup de gens doutent de Rosberg, alors qu’il est très fort mentalement. »
Du côté de Lewis Hamilton, on cherche plutôt à prévenir son rival que son état de forme actuel n’est peut-être que temporaire.
« Je ne pense pas qu’on puisse parler de lancée, déclare le Britannique. Nico a gagné à Barcelone et ici en Autriche, deux sur huit ça n’est pas trop mal, ça me va. Quand vous regardez les choses en face, 7 pole positions sur 8 c’est plutôt correct, et peut-être que sans Monaco nous ne serions pas si proches à présent. Il n’a connu que deux week-ends solides. »
Wolff estime quant à lui que la rivalité entre ses deux pilotes ne l’inquiète pas, en tout cas moins que l’année dernière.
« Leur duel est intense mais reste plus civilisé que l’an dernier. Je pense que c’est dû à leur amitié qui date d’avant la F1 et qu’il y a donc des fondations solides. Ce n’est pas comme s’ils se haïssaient. »
« Quand leurs carrières seront terminées, je suis certain qu’ils redeviendront de bons copains, » conclut Wolff.