Lewis Hamilton tient à tirer bénéfice de sa petite bataille psychologique qu’il a remportée en Chine face à Nico Rosberg. La guerre des mots est lancée !
L’Allemand était énervé après son équipier à la fin de la course, estimant que le champion du monde en titre n’allait pas assez vite en tête de course, de quoi le mettre sous la menace de Sebastian Vettel, en 3ème position mais sans possibilité pour autant d’aller dépasser Hamilton.
"J’ai toujours dit que Nico était très fort sur le plan mental. Mais j’aime à penser que je suis plus fort que lui cette année," lance-t-il aujourd’hui.
"A sa place, à la 2ème place, avec une telle voiture, j’aurais poussé pour essayer de prendre la tête. Mais Nico ne l’a pas fait," ajoute Hamilton pour enfoncer le clou.
"Prenez du recul, c’est de la course. Je ne me serais pas contenté de rester en observateur, 2 secondes derrière le leader. J’aurais tout tenté pour essayer de gagner à sa place."
Rosberg n’avait-il pas raison de s’inquiéter du retour des Ferrari s’il venait à détruire ses pneus comme il l’a dit ?
"Je ne sais pas à quoi il pensait," répond Hamilton. "S’il m’avait dépassé, c’est moi qui aurais dû contenir les Ferrari... Pour ma part, je me suis senti très bien après la course. Durant tout le week-end j’ai bien travaillé mes réglages, je n’ai pas fait d’erreur et j’ai ramené les 25 points. C’est le meilleur sentiment."