La pole position canon de Lewis Hamilton à Melbourne… fut-elle seulement un feu de paille ? Depuis trois courses en effet, c’est Sebastian Vettel qui réalise à chaque fois la pole position. La Ferrari semble être – à la surprise de beaucoup – devant la Mercedes en performance pure.
Alors que Lewis Hamilton a repris, un peu par chance comme il l’avoue lui-même, la tête du championnat à Bakou, le Grand Prix de Barcelone pourrait marquer un autre tournant. C’est en effet lors de ce week-end que les écuries introduiront les versions ‘B’ de leurs monoplaces. Pour Lewis Hamilton, la guerre du développement sera justement l’une des clefs de la saison.
« Je pense que la bataille autour de la performance des évolutions sera importante, pour voir la différence du rythme de développement entre les équipes, et afin de débloquer davantage le potentiel de la voiture. En Australie nous avons commencé du bon pied le vendredi, et la situation n’avait cessé de s’améliorer de jour en jour pour nous. Depuis, lors de chaque week-end, nous commençons deux crans derrière – au moins – les Ferrari, et nous souffrons pour rattraper ce retard. »
« Donc même si beaucoup de travail a été fait en termes de performance, nous sommes toujours derrière eux. Si vous regardez leur performance, ils avaient un peu plus d’appuis à Bakou, et ils étaient un peu plus lents en lignes droites, mais plus rapides dans les virages malgré tout. »
« Dans le deuxième secteur [le plus sinueux à Bakou], ils étaient toujours trois dixièmes devant, ou même quatre dixièmes devant. Nous ne pouvions combler cet écart. Donc leur package convenait parfaitement à cette piste. Peut-être que c’était le cas pour notre package à Melbourne, mais j’imagine qu’ils n’avaient juste pas débloqué leur potentiel lors de cette course, et depuis, ils y sont parvenus. »
Lewis Hamilton n’a toujours pas compris pourquoi il se sentait bien plus à l’aise dans sa Mercedes en Australie. Ce déclin en performance n’est-il pas inquiétant pour Mercedes ?
« Nous n’avons aucune illusion : nous savons que nous n’avons pas la voiture la plus rapide et nous avons du travail à faire. Nous le savons. Tout le monde travaille aussi dur que possible, mais nous devons continuer à pousser, vraiment. »
« Je dois trouver comment davantage maitriser cette voiture. En Australie, j’étais vraiment plus à l’aise dans la voiture, et depuis lors, ça n’a pas été le cas, et je ne sais pas vraiment pourquoi, donc je dois essayer de travailler sur ça. »