Lewis Hamilton s’attend à ce que la restriction bien plus importante sur les communications radio en 2016 ait un impact significatif sur les résultats des pilotes en course.
Les équipes ne pourront notamment plus donner aucune information sur la manière d’optimiser les performances d’une voiture, des pneus ou de la consommation d’essence. Les pilotes seront donc aussi davantage décisionnaires dans la stratégie par conséquence.
"Nous avons passé beaucoup de temps à l’usine et à Barcelone pour essayer de comprendre l’étendue de l’impact de ces restrictions, ce que les ingénieurs peuvent encore nous dire et ne plus nous dire à la radio. Et c’est un gros changement. Que j’approuve ou non cette décision, cela va vraiment nous rendre la vie bien plus dure," explique Hamilton.
"Nous devons mémoriser bien plus de choses, il y a tant de procédures en F1, tant de séquences possibles selon tel ou tel scénario. Nous essayons de trouver le meilleur moyen pour que nous, les pilotes, puissions les mémoriser au mieux. Parfois vous verrez des autocollants dans les voitures ou sur les volants parce qu’il y a vraiment trop d’informations."
Hamilton se demande-t-il si ces restrictions sont bien justifiées ? Il admet que oui, dans une certaine mesure.
"Certaines non, parce qu’il n’y a pas de bénéfice sur le rythme de course ou la performance. Certaines sont destinées à maintenir la fiabilité de la voiture. C’est pourquoi je dis que je ne suis pas d’accord avec certaines restrictions, celles qui ne touchent pas à la performance ou qui pourraient décevoir les fans."
"L’idée générale est probablement bonne et nous allons certainement évoluer dans notre manière de faire au fil des courses. Nous allons tous avoir du mal lors de la première course mais nous allons nous préparer au mieux."