Lewis Hamilton a remporté trois des quatre dernières saisons, et a fait face à la résistance de son ancien équipier, Nico Rosberg, jusqu’en 2016, tandis qu’il a dû affronter Sebastian Vettel l’an dernier. Mais le niveau de ses adversaires cette année rendrait un succès encore plus important.
"Il y a pas grand chose à en dire, qui sait ce que réserve la saison ?" lance Hamilton. "Si nous continuons comme ça, ce sera difficile de gagner. S’il y a une chance et que nous finissons en tête, cela sera encore plus important car la saison aura été compliquée."
Il a toutefois montré une petite forme en Chine mais n’en comprend pas la raison, car il n’a pas eu l’impression d’être en dessous de son niveau habituel : "J’ai eu l’impression d’être à mon meilleur niveau. Je suis venu et je me suis préparé de la même manière que d’habitude, j’ai juste eu des difficultés avec la voiture."
"Je ne vais pas rejeter la faute sur la stratégie ou autre, j’étais juste mal à l’aise dans la voiture tout le week-end. Je n’avais pas le niveau que j’ai habituellement et je dois essayer de comprendre et d’avancer. C’est un effort commun, mais le problème vient surtout de moi."
S’il parle de stratégie, c’est parce que celle de Red Bull a été imparable en Chine, tandis que Mercedes n’a pas osé le faire rentrer sous régime de voiture de sécurité, de peur qu’il perde des places en piste.
"Cela n’a plus d’importance, c’est fait. Nous avançons. L’équipe a pris une décision en estimant que je serais ressorti derrière Kimi [Räikkönen] et nous ne pensions pas qu’il y aurait les collisions devant nous et ce genre de choses, donc ça semblait être la bonne décision."