Après plusieurs semaines de critiques sur l’état de la Formule 1, quelques pilotes se sont mis à la défendre au Red Bull Ring. Lewis Hamilton en fait partie et assure que les Formule 1 restent des machines bestiales et pas si faciles à piloter...
"C’est différent des années où nous avions les ravitaillements et des pneus pour attaquer tout le temps mais c’est la nouvelle F1. Et ce n’est pas facile d’être au top de toutes les techniques de pilotage que nous devons utiliser de nos jours. Les F1 restent des voitures très compliquées à piloter, très puissantes," explique Hamilton.
"Je ne pense pas que ce soit mon boulot de juger la F1. Mon boulot c’est de monter dans la voiture et la piloter le plus vite possible, et ce que je peux dire, c’est que quiconque dit que piloter une F1 n’est pas exigeant ou gratifiant a totalement tort. Chaque week-end de course est un énorme défi."
Les pilotes donnent parfois l’impression d’être dirigés par leurs ingénieurs mais Hamilton estime qu’il ne peut en être autrement.
"Avant d’attaquer quelqu’un, il faut penser à l’essence, à vos pneus, il y a des décisions à prendre. Mais économiser l’essence a toujours existé en F1, à certains degrés."
"Nous n’avons pas toutes les informations sur les pneus ou l’économie d’essence. La majeure partie du temps nous pilotons tout de même à fond mais nous avons besoin d’être guidés. Les messages radios sont essentiels même si cela peut parfois être du chinois pour les fans."
"Si on ne nous dit rien, peut-être qu’il y aura plus d’abandons. Si c’est ce que vous voulez pour ce que ce soit plus excitant, nous pouvons le faire !"
L’information sur l’essence est pourtant disponible sur les volants ?
"Oui, il y a un indicateur mais il n’est pas très juste. Seuls les ingénieurs ont les données exactes."
"Il ne faudrait peut-être pas diffuser ces messages à la télé, cela ne ferait pas une grande différence pour les gens qui regardent. Encore une fois je ne pense pas que le gens comprennent vraiment ce qui se dit. C’est un peu comme du bruit. Je vous parie que la course serait suivie de la même façon sans ces messages."