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Hamilton : Nous sommes des pilotes, mais aussi des athlètes

Ce que la société ne comprend pas

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La vie de pilote de sport automobile n’est plus aussi dangereuse que par le passé, mais il ne faut malheureusement pas remonter à longtemps pour retrouver des exemples de tragédies en F1.

Lewis Hamilton est-il donc ainsi effrayé de conduire des monoplaces à plus de 300 km/h ?

« Pas dans mon sport. Quand j’étais plus jeune, mon père me disait, ‘Est-ce que c’est vraiment mon fils ? Parce que cet enfant est fou. Il n’a peur de rien, quand il y a de l’adrénaline.’ Au ski, beaucoup d’enfants passent sur les bosses sans avoir peur. C’est seulement quand nous devenons plus vieux que la peur augmente. Mais pour moi, ça n’a jamais été le cas. Et pour la course, il faut simplement vouloir progresser, aller plus loin, franchir une marche supplémentaire. Je veux prendre ma part de souffrance si je veux gagner. J’ai faim. J’ai des peurs en dehors de la course cependant, comme les araignées. Quand j’étais en Australie, j’ai vérifié derrière les toilettes... »

Physiquement, la F1 est devenue encore plus exigeante cette année. Lewis Hamilton se voit-il vraiment comme un athlète ? Pense-t-il que la société le reconnaît comme tel ?

« Je surveille constamment mon poids pour mon travail, et je me suis entraîné très dur cette année pour être prêt, avec plus de rigueur que jamais. Mais les gens qui regardent la F1 ne comprennent pas tout ce que nous devons faire pour être en forme. C’est tellement physique. Cette année, la voiture est plus rapide. Et physiquement, c’est beaucoup plus exigeant, au moins 20 % ou 30 % plus physique. Les gens ne le voient pas. Ils ne nous voient pas comme des athlètes. Ils nous voient juste comme des pilotes. »

Triple champion du monde, Lewis Hamilton a évidemment une mentalité de gagnant. A quel point cette mentalité l’accompagne-t-elle dans sa vie de tous les jours ?

« Je sens que les gens attendent que je chute, par conséquent, je m’attends à gagner. Vous vous entraînez, vous avez déjà fait des erreurs par le passé, vous savez comment les éviter et vous chutez de nouveau de manière spectaculaire. Quand vous chutez, on dirait que ça ne va jamais finir. Quand c’est le cas, il me faut plusieurs jours pour récupérer, littéralement. Une fois, je n’ai pas quitté ma chambre d’hôtel pendant quatre jours. J’étais si pétrifié dans ma tête. »

« Mais maintenant, avec l’âge et la maturité, j’ai réalisé que la victoire n’était pas tout. C’est beaucoup plus une question de voyage que de destination, en particulier dans mon sport. Il y tant de gens dans mon équipe… je dois en être conscient. Donc, même si gagner est le but ultime, les leçons apprises, quand je ne gagne pas, me renforcent. »

« Mais je déteste perdre, peu importe que ce soit en F1 ou au ping-pong. Je déteste ça. Vous êtes soit premier, soit dernier… »

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