Rejoindre Mercedes a été la meilleure décision de sa carrière en F1 pour Lewis Hamilton. Le pilote britannique se réjouit de voir que son pari a été payant, d’autant plus que McLaren souffre cette année.
"C’est vraiment un super sentiment. Et je suis fier de cette décision aussi parce que j’ai fait des erreurs dans ma carrière, comme tout le monde. J’ai pris pas mal de mauvaises décisions quand j’étais plus jeune, sous le contrôle de mon père ou fortement influencé par lui. Je voulais vraiment gérer ma destinée et prendre mes propres décisions. Les bonnes," déclare Hamilton au Nurburgring.
Hamilton admet avoir douté de son choix. "Oui mais je ne l’ai jamais regretté. Pendant les vacances, au Colorado, je me suis dit ’Mais dans quel défi je me suis fourré ! Cela va être dur’ et que j’étais peut-être bête d’avoir lâché une voiture aussi incroyable, que j’avais travaillé pour cela et que c’est Perez qui allait en profiter."
Rosberg a gagné deux fois cette saison mais encore rien pour Lewis. Ne souffre-t-il pas de cela ? "C’est un jeu mental mais il faut savoir tenir. Il reste 11 courses et je sais que j’ai maintenant une voiture pour jouer avec les meilleurs, une voiture qui aura encore d’autres développements."
Hamilton va se retrouver à nouveau en lutte contre Vettel, un pilote dont il a souvent parlé en évoquant plutôt sa superbe voiture. Peut-il enfin s’expliquer là-dessus ? Vettel est-il surestimé ?
"Ce n’est pas le mot que j’utiliserais. Je vois ses tours et il est vraiment un pilote incroyable et spécial. Ce qu’il a fait ces dernières années est phénoménal mais quand je vois le comportement de sa voiture je me dis souvent que j’aimerais bien piloter une F1 aussi bonne que ça. Mais plus le temps passe, plus je le respecte."
Le pilote Mercedes faisait grise mine ces dernières semaines, jusqu’à ce qu’on comprenne pourquoi : il s’est séparé de sa petite amie, Nicole Scherzinger.
"Je suis quelqu’un qui exprime ses émotions. Mon monde s’est renversé avec la perte de quelqu’un de vraiment spécial dans ma vie, Nicole. Mais j’ai un boulot, je dois motiver mon équipe. J’essaye de garder la tête haute et ne pas laisser mon énergie négative affecter mes mécaniciens qui travaillent jour et nuit. J’essaye de mon mieux d’avoir une attitude positive mais c’est très dur en ce moment pour moi."