Chez Mercedes, l’échange de données est totalement libre entre les deux pilotes. Lewis Hamilton a révélé que Nico Rosberg avait récemment percé un de ses secrets : comment aller aussi vite mais en consommant un peu moins d’essence.
"En karting, il n’y a pas de données, pas de stratégie d’arrêts aux stands, de températures de freins ou je ne sais quoi. Quand vous avez un avantage, vous le gardez et le gars qui vous suit ne peut le voir," commence Hamilton.
"Maintenant, avec la technologie en F1, il y a tant d’informations. Grâce aux données, j’ai pu donner la réplique à Alonso en 2007, sinon je n’aurais pas été capable de progresser assez pour cela dès ma première année."
"C’est aussi vrai aujourd’hui avec Nico. Quand il est devant je vois ses petits détails et le contraire également. Je prends le cas de la consommation d’essence : lors de la dernière course il a découvert avec ses ingénieurs comment j’économisais de l’essence et maintenant il sera plus proche de moi dans ce domaine."
"A chaque fois qu’un de ces petits avantages disparait, lui ou moi, il faut toujours chercher quelque chose de nouveau."
Hamilton salue toutefois cette concurrence.
"Cela fait partie du jeu, c’est même super que ce soit si serré. Je n’ai jamais voulu enfiler les victoires facilement, comme des perles. Il faut sentir que vous avez donné le meilleur à chaque fois."
Les progrès pour Hamilton sont faciles à cerner : mieux gérer les qualifications après deux erreurs consécutives, en Autriche et en Grande-Bretagne.
"Les qualifications sont réellement devenues très importantes cette saison parce qu’il est difficile de dépasser quelqu’un qui a la même voiture que vous. La seule solution réside dans la stratégie des arrêts aux stands. Il faut donc y aller à fond mais ce n’est pas facile. Des fois Nico est plus rapide, des fois je le suis," conclut le Britannique.