Si on regarde le classement du championnat du monde et les quatre victoires signée par Lewis Hamilton en cinq courses, on se dit que le Britannique impose une domination sans partage sur la F1 à l’heure actuelle.
Mais si domination il y a, elle n’est pas confortable, car son équipier Nico Rosberg lui donne beaucoup de fil à retordre. Cela rappelle à Hamilton un autre duel au début de sa carrière.
“Mes courses les plus difficiles face à un équipier ont été celles avec Fernando Alonso en 2007, mais ma course de Bahreïn avec Nico (Rosberg) a aussi été très difficile. Celle de Barcelone est à la deuxième place dans ce classement,” raconte Lewis Hamilton.
“C’est une bonne chose que l’équipe nous laisse nous battre l’un contre l’autre. Nico a été très rapide ce week-end. Je n’ai aucune explication à cela, a part le fait que je n’étais pas à l’aise au volant de ma voiture jusqu’au samedi. J’espérais que cela allait mieux se passer en course, mais cela n’a pas été le cas.”
Quoi qu’il en soit, c’est bel et bien Lewis Hamilton qui a remporté la victoire, mais durant toute la course, le Britannique a demandé à son équipe de lui donner les écarts avec son équipier, ce qui prouve qu’il s’en méfiait énormément.
“Je demandais quel était l’écart dont j’avais besoin. A Bahreïn, je savais que j’avais besoin de 10 secondes et j’ai réussi à creuser cet écart avant l’intervention de la voiture de sécurité. Ce dimanche à Barcelone, j’ai aussi demandé quel était l’écart dont j’avais besoin, mais j’ai perdu du temps lors des changements de pneus. Les arrêts de Nico se sont déroulé en 2”8 et 3” alors que les miens étaient de 3”8 et 4”5 ou quelque chose du genre. Il y a donc eu une différence significative. Il m’a mis sous forte pression lors du dernier tour et j’ai finalement remporté la victoire de justesse,” ajoute Lewis Hamilton.