Lewis Hamilton savait certainement sur le podium de Monza qu’il risquait la disqualification de la course mais n’en a pas parlé.
Devant les journalistes, il a été interrogé sur la possibilité de perdre sa victoire à cause de la pression des pneus trop basse au moment du départ.
"Je ne me sens pas inquiet pour le moment, il n’y a pas de raison de s’inquiéter. Ma journée a été incroyable, mon week-end aussi et c’est ce que je retiens. Ensuite, ce qui arrivera, arrivera. Si ma victoire doit m’être enlevée, qu’il en soit ainsi... nous avons fait tout ce que nous pouvions," dit-il.
"La Formule 1, c’est une course au maximum de soi. Chaque pilote, chaque voiture, tout est à la limite. Le poids, toutes sortes de choses, sont au minimum. Si la limite c’est 20, alors nous serons à 20,1 ou à 20,001 si nous le pouvons."
"C’est ça la Formule 1. Aujourd’hui c’est 0,02 bar... mais cela n’a pas d’effet sur la voiture. Cette petite quantité ne joue en rien. Il faut vraiment 0,05 bar ou 0,1 bar pour faire une vraie différence."
Alors s’il est disqualifié, ce sera injuste ?
"Je suis sûr que les gens pourront le prouver. Pirelli sera capable de dire que cela ne fait aucune différence, surtout sur un seul pneu. Si tous les pneus sont concernés alors le débat pourrait être lancé. Me disqualifier serait vraiment dommage. Mais cela n’explique pas pourquoi nous avons gagné aujourd’hui. Nous avons gagné parce que nous étions les plus rapides, tout simplement."