À l’inverse de nombre de ses collègues, Lewis Hamilton n’est pas un grand amateur du circuit de Spa-Francorchamps. Mais ce petit détail ne l’a pas empêché de signer la pole position et de remporter la victoire dimanche, portant son avance au championnat à 28 points sur son coéquipier Nico Rosberg.
« C’est vraiment un circuit difficile, déclare Hamilton. Pour une raison que j’ignore, certains tracés conviennent tout à fait à votre style de pilotage et d’autres un peu moins, et Spa fait sans aucun doute partie de cette deuxième catégorie pour moi. »
« Ce week-end, j’ai vraiment fait de mon mieux sur un des circuits où je suis le moins bon, et je suis très heureux de nos performances, notamment en qualifications. En course, il a ensuite fallu essayer de gérer l’écart, les pneus, et tout le reste. Nico était incroyablement rapide aujourd’hui mais je n’ai pas senti énormément de pression et ai pu lui tenir tête quand il le fallait. Je suis super heureux. »
La seule menace à laquelle le Britannique a dû faire face reste finalement Sergio Pérez dans le premier tour, qui s’était porté à sa hauteur en bout de ligne droite.
« Oh, je suis plutôt content que ce soit lui et pas Nico ! Sergio a été excellent. Si ça avait été Nico, le résultat aurait probablement été différent. Mais je suis ravi que les choses se soient passées telles quelles. »
Et finalement, après une petite série d’envols moyens depuis le Canada, comment s’est passé ce départ ‘manuel’ ?
« Je n’étais pas nerveux, car au départ, vous ne pouvez pas vous le permettre. Mais aujourd’hui, il y a eu un démarrage additionnel (2 tours de formation, ndlr) et je me suis simplement concentré pour refroidir la voiture et m’assurer qu’elle soit prête pour le départ. J’ai suivi la bonne séquence pour ne pas qu’elle surchauffe et le résultat fut satisfaisant. J’ai un peu patiné, comme Nico, mais j’ai réussi à m’en sortir un peu mieux que lui, j’imagine. »
Avec ce résultat en Belgique, Hamilton égale son héros Ayrton Senna et ses 80 podiums, en seulement une course de plus que le Brésilien.
« J’avais 5 ans quand j’ai commencé à regarder Ayrton. Je ne sais plus quel âge j’avais quand je me suis mis en tête de l’imiter, mais grâce à ça, j’ai autant de podiums que lui et ça me semble irréel. »