Lewis Hamilton en a rajouté une couche sur Sebastian Vettel, après leur double collision à Bakou.
Pour le pilote Mercedes, le coup de roue donné par l’Allemand montre qu’il n’est pas très fort sur le plan mental.
"Je pense qu’il est évident qu’il a un souci de mental," lance Hamilton.
"C’est même devenu une évidence depuis plusieurs mois. Regardez l’an dernier, ce qu’il disait à la radio par exemple à Charlie Whiting. D’aller se faire foutre."
"Nous savons comment Vettel peut être quand il est sous pression. Mais je n’aurais jamais imaginé qu’il puisse faire ce qu’il a fait dimanche. Pour nous, c’est un point positif à tourner à notre avantage."
Certains ont suggéré que, sous le coup de l’émotion, Vettel n’aurait pas fait attention à la direction prise par sa voiture et que le coup de roue était involontaire. Hamilton dément catégoriquement !
"Impossible, nous sommes des champions du monde, les meilleurs. Peut-être que ça peut vous arriver sur la route, quand vous êtes distrait et que vous passez votre main par la fenêtre pour faire je ne sais quoi avec votre rétroviseur ou autre chose. Mais pas en Formule 1. Pas avec notre expérience."
"La réalité ? C’est que nous l’avons mis, lui et Ferrari, sous une grande pression avec notre performance de ce week-end. Vettel subit clairement la pression et ce n’est pas une mauvaise chose. Cela démontre que la pression peut affecter les meilleurs d’entre nous."
"Dimanche, nous avons vu une autre facette de Sebastian. Mais je vais rester respectueux parce que je veux gagner ce titre comme il le faut. En piste, comme toujours."
Dans le paddock, malgré les données télémétriques, certains continuent encore à penser que Hamilton a fait exprès de jouer avec Vettel.
"Non, j’étais en tête, pourquoi l’aurais-je testé au freinage ? Je n’ai aucune raison de le faire, il n’y a aucun bénéfice à faire ça. Et comme je n’ai rien fait, je n’ai pas eu de pénalité, quelle que soit l’opinion de certaines personnes."