Vainqueur du Grand Prix d’Allemagne dimanche, Lewis Hamilton a précédé Daniel Ricciardo de seulement 7 secondes sur la ligne d’arrivée. Mais le Britannique révèle aujourd’hui y avoir été à l’économie avec son moteur, qu’il a tâché de ne pas trop abîmer.
« J’étais loin d’utiliser les performances maximales car j’ai limité la puissance du moteur dès le deuxième ou troisième tour, je crois. Très tôt en tout cas, et j’ai pu conserver ce réglage. Quand mon ingénieur de course m’a donné le signal pour enfoncer le clou au moment où Ricciardo revenait, j’ai pu remettre la puissance. »
« Je n’en ai eu besoin que pendant le dernier relai, quand les Red Bull ont commencé à tourner dans les 1’18’’. Ça faisait quatre ou cinq tours que je prenais soin de mes pneus et l’écart s’est rapidement resserré. Mais je me suis dit que 6 secondes, c’était suffisant, et je suis repassé sur le mode normal pour afficher le même rythme que les Red Bull et même m’échapper légèrement. »
La stratégie de Hamilton pourrait se révéler cruciale pour la fin de saison, puisque le pilote Mercedes a déjà utilisé une bonne partie de son quota de pièces moteur après un début de saison jalonné de pannes.
« J’essayais de prolonger au maximum la durée de vie du moteur, qu’on use moins quand on baisse la puissance. On ne sait jamais quand il partira en fumée alors on essaie de le traiter du mieux possible mais, quand Ricciardo s’est rapproché, je me suis donc relancé. J’avais l’impression de contrôler totalement la course, ce qui n’est pas toujours le cas. En fait, je ne m’attendais pas à être aussi fort. »