Lewis Hamilton a décliné l’invitation de Pirelli et Mercedes à tester les pneus pour 2017 la semaine dernière, mettant en cause une blessure au pied dont la source et la nature n’ont pas été révélées. Toutefois, il a reconnu ce jour à Austin que la blessure ne datait pas des jours précédents mais qu’il était en forme.
"J’ai eu une blessure qui a traîné toute l’année sur les deux pieds, due à la course à pieds" a expliqué Hamilton. "Malheureusement, mon physio m’a dit qu’il fallait des étirements et que ça guérirait avec le temps. Je me suis réveillé le matin avec une forte douleur qui ne diminuait pas, et je n’étais pas en forme pour les essais. Le plus important est d’être en forme ici et de me sentir mieux pour la course, car c’est en réalité la première semaine où ça va vraiment mieux".
Avec 33 points de retard sur son équipier alors qu’il reste quatre courses, Hamilton doit combler un déficit important qu’il explique entre autres choses par le manque de fiabilité de sa voiture.
"Cette année a été un peu différente au niveau des performances, surtout mécaniquement, et il n’y a rien que l’on puisse y faire. Sur les dix fois où la voiture a été bonne, grosso modo, j’ai très souvent fait le travail mais il y a eu quelques fois, notamment dans les premières secondes de la course, où je n’ai pas été bon. Mais ça fait partie du sport automobile".
Sujet brûlant après le Grand Prix du Japon, sa relation avec les médias. En effet, en plus des tensions rencontrées le jeudi et le samedi à Suzuka entre le pilote et les journalistes, certains d’entre eux ont été bloqués par les réseaux sociaux du pilote et ne peuvent plus le suivre.
Hamilton se défend d’en être responsable : "C’est quelque chose que l’on m’a transmis. Je ne gère pas chaque facette de mes réseaux sociaux, il y a des personnes en charge de le faire. Notre approche est de couper les liens avec les personnes qui ont tendance à être médisantes. J’étais déjà reparti de l’Asie et j’ai eu un message à ce sujet, je ne sais pas qui a été bloqué et qui ne l’a pas été, je n’ai pas beaucoup de temps pour faire ce genre de choses. Je pense qu’il s’agit de plusieurs personnes, pas seulement des médias. C’était une série de blocages, mais si l’on regarde mon téléphone, les applications ne sont même pas installées".