A quelques jours du Grand Prix d’Italie, Lewis Hamilton s’est confié à la Gazzetta dello Sport. Le Britannique a notamment évoqué la conduite de la Mercedes pilotée par Stirling Moss dans les années 1950 sur le circuit de Monza. Un moment inoubliable mais qui ne le fait pas regretter les temps modernes.
"C’est une expérience qui m’a fait réaliser une chose importante : les pilotes conduisaient sans protection ni ceinture de sécurité et je suis heureux de piloter les monoplaces actuelles, qui offrent tellement plus de sécurité. Je n’ai jamais peur en course. Il y a bien sûr des moments dangereux, mais je fais tout pour contrôler la situation."
Le Britannique a évidemment été interrogé sur un sujet inévitable de la part des médias italiens : Ferrari.
"Je contacte souvent Ferrari, mais seulement parce que j’aime leurs voitures de route. J’ai parfois discuté avec Stefano Domenicali au sujet de la F1, mais il n’y a jamais rien eu de vraiment sérieux. Mais je suis très heureux chez Mercedes et je ne souhaite pas changer d’écurie. J’adore Senna qui est devenu une légende et n’a pourtant jamais piloté une Ferrari."
Et à propos de ses concurrents en F1 ?
"Je n’aime pas parler de mes adversaires. Vettel ? Il a remporté quatre championnats du monde, c’est donc un leader d’équipe. Alonso ? L’un des plus forts, mais il n’a pas fait le bon choix en rejoignant McLaren. On me demande aussi souvent si je veux battre Michael Schumacher dans les statistiques. Mais je réponds que seul ce qu’a fait Ayrton m’intéresse."
Quant à son équipier, "il conduit toujours à un très haut niveau. Il n’a pas régressé mais il est vrai que je me suis amélioré dans plusieurs domaines par rapport à lui, notamment en qualifications."