Titré 3 courses avant la fin de saison, Lewis Hamilton a ensuite laissé à trois reprises la victoire lui échapper au profit de son coéquipier Nico Rosberg. Dans une interview donnée à la BBC, le Britannique avoue s’être un peu relâché.
« Il faut toujours travailler extrêmement dur, mais on se dit bien évidemment ‘le travail est fait, j’aimerais bien que la saison soit terminée et pouvoir partir en vacances’. Mais la course suivante arrive, il y a encore beaucoup de monde qui continue à travailler dans l’équipe et il faut en faire de même. Je n’ai pas eu autant de réussite que le restant de l’année, mais c’est quand même pas trop mal d’avoir terminé deuxième. »
Satisfait d’avoir remporté le titre en dépit des critiques sur son mode de vie, Hamilton assure qu’il fait tout ce qu’il faut.
« Jusqu’à cette année, je ne sortais pas beaucoup. L’an passé, je crois que je ne l’ai fait que trois fois, parce que j’étais très concentré. Mais c’était trop extrême. Cette année est une transition pour moi. Si mes amis me demandaient ‘hé, tu viens boire un verre ou manger au restau ?’, je leur répondais ‘non, je dois m’entraîner’. Maintenant, je vais manger ou boire en plus de m’entraîner. »
Et entre les Grands Prix, les restaurants et la salle de sport, Hamilton planche sur ses projets musicaux.
« Ça avance tout doucement. J’y ai beaucoup travaillé cette année, et j’ai en fait pas mal de musiques déjà prêtes. Vous pourrez y jeter une oreille bientôt. Mon équipe musicale voyage avec moi, alors les week-ends de course, quand je termine à 18 ou 19h, je retourne directement à l’hôtel pour écrire et enregistrer jusqu’à 1 heure du matin. Ensuite, je me lève pour aller piloter le lendemain. C’est fou. »
Mais le Britannique ne s’arrête pas là.
« Je fais de tout : du surf, du ski, du parachute, reprend-il. Je me suis en quelque sorte arrangé pour éliminer la clause ‘sports dangereux interdits’ de mon contrat. J’essaie néanmoins de garder un bon équilibre. Je ne souhaite pas me consacrer qu’à la conduite au cours de ma carrière en Formule 1, mais je ne veux pas non plus voir quelqu’un d’autre me ravir mon volant, alors je fais attention. »