Lewis Hamilton est revenu sur sa saison 2018 et les moments qui l’ont marqué, dans sa quête de succès pour obtenir son cinquième titre mondial. Avant tout, il estime que rien n’aurait été possible sans son équipe et sans un travail acharné et commun, chacun se reposant sur les autres.
"Complètement" dit-il "Ce que vous ne pouvez pas voir c’est ce large groupe de gens sur lequel je peux me reposer. Ce sont mes outils, mes soldats, peu importe comment vous préférez les appeler. On pense tous individuellement qu’on joue au meilleur niveau mais on peut se reposer les un sur les autres et aller plus loin."
"Mon boulot c’est d’essayer de tirer le meilleur de chacun. Donc, comment se passent les débriefings, comment tu les comprends personnellement, comment tu t’engages avec chacun quand tu as un mauvais week-end, comment tu les remotives. Comment tu entretiens ça et comme tu le reconstruis ça a été la clé cette année."
"Si je n’avais pas chacun d’entre eux au bon endroit, je ne serait pas capable de tirer ce que j’ai en moi. J’ai toujours eu ces capacités au niveau de mon pilotage mais s’ils ratent, manquent quelque chose, je ne peux pas tirer le meilleur potentiel de la voiture, c’est pourquoi c’est un effort collectif."
Il revient sur l’un des moments où cet esprit d’équipe a fonctionné, lorsque Mercedes a pris le meilleur sur Ferrari en Hongrie, sur un circuit où la Scuderia était bien meilleure. C’est l’arrivée de la pluie en qualifications qui a poussé le Britannique à se dire qu’il pouvait transformer un mauvais résultat, quasiment écrit d’avance, en une bonne performance.
"Il est important de saisir chaque opportunité. Quand il a plu à Budapest, par exemple, c’était facile de regarder et de penser ’Mince, ça nous complique les choses’. C’est voir le verre à moitié vide. Je regarde les choses différemment, et je me suis dit : ’C’est une opportunité pour moi. C’est bien. Il sont plus rapides sur le sec, mais je sais que je peux pas faire la différence s’il pleut’. Partant de là, il fallait que je réussisse mon tour."
Une semaine plus tôt en Allemagne, il avait déjà fait le bon coup sous la pluie, remontant de la 15e place sur la grille à la victoire grâce à la pluie et à la sortie de piste de Sebastian Vettel, dont il estime avoir une responsabilité en ayant forcé le pilote Ferrari à accélérer : "Je ne savais pas qu’il allait pleuvoir, il a fallu progresser mentalement dans la course. Mais quand il s’est mis à pleuvoir, j’e me suis dit ’ok, je vais en profiter pour réussir’. Et je sais qu’il pensait que j’allais le rattraper. Je suis sûr qu’ils lui disaient où j’étais"