Lewis Hamilton s’en veut toujours d’avoir raté la pole position hier à Hockenheim.
Le pilote anglais concédait qu’il avait la monoplace qu’il fallait, bien réglée pour ce circuit, pour aller chercher le meilleur temps, mais il n’y est pas parvenu. Hamilton est paru très exigeant envers lui-même suite à cette déception.
"J’étais le plus rapide, de plus en plus rapide, et encore le plus rapide, facilement. Mais au final je n’ai pas réussi à avoir la pole. C’est quelque chose que je dois gérer avec moi-même, c’est comme cela que je le sens. Vous savez, quand vous vous mettez vous-même des coups de pieds aux fesses," explique-t-il.
"Mes mécaniciens, ceux qui construisent ma voiture, espéraient tous la pole. Mes ingénieurs, qui travaillent jusqu’à 1 heure du matin, parfois 2 heures, toutes les nuits, aussi. Cela fait beaucoup de pression sur vous quand vous ne réussissez pas à sortir le résultat attendu par rapport à tout ce travail."
"Voilà où j’en suis dans ma tête. Mais cela ne sert à rien de repenser au passé, vous ne pouvez rien y faire, il faut aller de l’avant et ce dimanche je peux faire la différence... et je le ferai."
Est-ce que tout cela le blesse ?
"Non, non. C’est comme lorsque vous écrivez de la merde à mon propos, ça vous fait chier. C’est décevant mais ce n’est pas blessant."
"Je n’ai pas le moral à zéro. J’ai une course à gagner. C’est juste que lorsque quelque chose vous énerve, ma propre performance dans ce cas, vous n’êtes pas heureux. Ce n’est pas un jeu émotionnel."