Lewis Hamilton n’était pas dans le coup le week-end dernier, à Montréal, lors du Grand Prix du Canada.
Le Britannique, qui fonctionne ’au moral’, a probablement accusé le coup dès les qualifications, lorsqu’il s’est retrouvé hors du top 3.
"Lewis Hamilton s’était inquiété pour la suite des choses après sa mauvaise prestation samedi. C’est comme s’il avait déjà baissé les bras avant le signal du départ," constate Jacques Villeneuve, le champion du monde 1997.
"En course, il n’a jamais été dans le coup et il a même perdu une place pendant son arrêt au stand pour changer de pneus."
"Somme toute, ça n’a pas été un bon week-end pour lui sur son circuit fétiche (il y a gagné six fois), d’autant plus qu’il a perdu la tête du championnat."
Villeneuve était beaucoup plus peiné pour son ancienne équipe Williams, avec laquelle il avait décroché le titre il y a bientôt 21 ans.
"Lance Stroll a été éliminé dès le premier tour et son coéquipier Sergey Sirotkin s’est classé 17e et bon dernier chez tous les pilotes qui ont rallié l’arrivée. Les déboires de l’écurie Williams se poursuivent et on ne voit pas la lumière au bout du tunnel."
"Non seulement ça ne s’améliorera pas, mais ça va aller de pire en pire, si vous voulez mon opinion. On ne pourra même pas construire pour la saison prochaine dans le contexte actuel. C’est impossible."
"Quand la pente est descendante, ça prend du temps avant de rebondir. L’équipe doit apporter des changements majeurs et changer sa méthode de travail."