Monaco est bien entendu un Grand Prix à part dans le calendrier. Certains évoqueront son côté « strass et paillettes », d’autres son exigence technique à nulle autre pareille.
Lewis Hamilton a une préparation particulière pour ce rendez-vous unique. Le pilote anglais, qui réside à Monaco comme la plupart de ses collègues pilotes de F1, n’hésite pas lui-même à rouler sur la piste pour en discerner les pièges et les failles.
« Je passe beaucoup de temps à l’usine avec les ingénieurs pour comprendre les courses passées. Juste l’autre nuit, je conduisais sur le circuit avec ma Smart, pour visualiser la piste. Ce n’est pas facile cependant, puisqu’il y a beaucoup de voitures sur la route ! »
Monaco est une des pistes où la confiance vient au fur et à mesure du week-end ; plus le week-end s’approche de sa fin, plus Lewis Hamilton ose approcher des rails…
« Le plus important, c’est d’apprendre à marcher avant de courir. Vous devez construire votre rythme avec cela en perspective. Lors de votre deuxième tour en Q3, vous devez être à 100 %. »
Monaco est une piste qui ne pardonne pas. Gare à ceux qui prennent trop de risques ! Même si le circuit affiche la vitesse moyenne la plus lente de la saison, il est éprouvant pour les pilotes, comme le confirme Valtteri Bottas.
« C’est l’un de ces week-ends où vous devez vraiment être au sommet de votre art. Vous devez être concentré, et c’est un week-end mentalement épuisant. Vous devez être concentré sur chaque tour, sur chaque aspect de votre pilotage, parce qu’une erreur vous coûtera cher. »
« Nous avons des nouvelles voitures ce week-end, plus larges et plus rapides, donc ce sera un défi très important » précise Lewis Hamilton. « Pousser la voiture à ses limites sera un vrai test pour nos sens. Je suis sûr que certaines vont embrasser les rails… »
« C’est un circuit où tout est question de force mentale. Vous devez être affûté et avoir l’esprit clair. L’expérience compte ici aussi – elle aide énormément pour les réglages. »
Valtteri Bottas n’est cependant pas effrayé par ce tourniquet princier, lui qui a pourtant souffert les précédentes années à Monaco dans une Williams peu compétitive en virages lents.
« Monaco est toujours un défi formidable. Nous vivons pour ce genre de défis » conclut le pilote Mercedes.