Nous ne sommes pas encore à la mi-saison mais les premiers bilans concernant le DRS sont plutôt positifs. Parfois un peu trop efficace, parfois pas assez, l’aileron arrière ajustable a bien rempli sa fonction d’aide au spectacle cette année.
"Le DRS est probablement quelque chose de vraiment unique dans les règles de cette année. Cela nous permet de rattraper un peu plus facilement les adversaires et de se mettre en position de les dépasser," commence Lewis Hamilton.
"Avant le DRS, il faut se dire que c’était vraiment très difficile de dépasser, trop. On pouvait le faire, mais que sur certains circuits et il fallait une vraie opportunité : un pilote devant vous qui se relance mal ou un autre vraiment beaucoup plus lent. Bien sûr le DRS n’est pas parfait encore, lors de la course de Valence par exemple j’ai réussi à passer Schumacher avant même de toucher les freins," ajoute-t-il.
Kamui Kobayashi est lui fan du DRS. "C’est un très bon système. Au début de la saison on était tous inquiets de savoir si cela allait être fiable et au bout de deux ou trois courses déjà, c’était bon et on a commencé à le comprendre. Comme le dit Lewis, c’est vraiment unique. Et je trouve ça très bon parce que, psychologiquement, c’est très important de pouvoir compter dessus. En plus on peut s’en servir pour dépasser un retardataire."
Hamilton n’oublie pas de citer Pirelli comme un des principaux contributeurs au spectacle offert cette année. "On a le KERS aussi cette année, mais ça on le connaissait déjà. Je veux vraiment féliciter Pirelli pour leur travail sur les pneus, je les adore. Au début j’étais sur la réserve car Bridgestone avait une telle expérience mais Pirelli est arrivé et a immédiatement dépassé les attentes de tout le monde, ce qui est très impressionnant."