Lewis Hamilton vient de confirmer qu’il s’arrêterait de piloter en Formule 1 aux alentours de la saison 2020.
Le Britannique s’est fixé "un plan" et il compte s’y tenir... même s’il n’exclut pas qu’il puisse changer d’opinion d’ici là.
"J’essaye toujours de me dire ’Quel est ton plan à 5 ans ?’. Et ensuite je fais en sorte de l’appliquer. Et à l’heure actuelle ce plan est un contrat de trois ans avec Mercedes, y compris 2016, que je compte probablement prolonger de trois ans, peut-être quatre. Ensuite je m’arrêterai," déclare Hamilton.
"Je n’ai aucune envie particulière de rouler en F1 le plus longtemps possible. Je me dis qu’à 37 ans ce serait le bon moment pour m’arrêter parce que je serai encore jeune et j’aurai la possibilité de me lancer un autre défi."
"Je sais que les points de vue et les opinions changent avec le temps. Je ne sais pas à quoi je penserai dans 7 ans. Je veux juste faire de mon mieux mais je ne veux pas qu’on me définisse par les records de quelqu’un d’autre."
Le Britannique a aussi évoqué son approche mentale du sport, qui a énormément évolué avec le temps.
"Quand j’étais plus jeune, quand j’avais une mauvaise course, j’étais très dur envers moi-même, c’était vraiment négatif. Je me rappelle que lors de certaines courses je ne quittais pas ma chambre d’hôtel pendant 3 ou 4 jours. Je ne parlais à personne, je ne répondais pas au téléphone. J’essayais juste de sortir par moi-même de cet endroit sombre où je venais de tomber."
"Ensuite j’ai appris à sortir de ça et à tourner les choses en positif. Regarder la situation dans son ensemble et trouver les points positifs pour laisser le négatif derrière. L’accident au départ de Barcelone par exemple, cette année, a été un énorme coup dur pour moi. Et il y a des choses que je ne vous dirai, sur ma façon dont j’ai vécu ça, que lorsque je serai à la retraite."
"Je me sens plus fort maintenant, j’aime le défi de se battre avec soi-même sur le plan mental. Vous êtes le seul à savoir ce qui se passe dans votre tête. Je ne laisse jamais personne interférer dans mon processus mental," conclut-il.