Aujourd’hui, Lewis Hamilton est millionnaire et touche un salaire conséquent de la part de Mercedes, sans compter ce que peuvent lui rapporter les sponsors. Il admet qu’il n’en a pas toujours été ainsi et que quand il était plus jeune il ne risquait pas d’avoir autant d’argent à sa disposition.
"La différence avec mon enfance ne pourrait pas être plus grande ! Nous n’avons jamais eu beaucoup d’argent. Ma mère nous a élevés toute seule, mes sœurs et moi. Elle n’avait jamais beaucoup d’argent et ne pouvait pas nous acheter des vêtements de marque, trop chers."
Cependant, Hamilton n’était pas malheureux pour autant et quand il travaillait bien à l’école, il avait droit à une récompense. "De temps en temps, ma mère allait en ville avec moi et comme récompense à une bonne note elle m’achetait une petite boîte de Lego. Plus les notes étaient bonnes, plus j’avais de Légo !"
Alors quand il a commencé à bien gagner sa vie, le Britannique a voulu rendre à sa mère tout ce qu’elle lui avait donné. La première chose qu’il a faite a été de l’emmener dans un magasin pour lui faire plaisir. "Je suis allé avec ma mère chez Selfridges et je lui ai acheté tous les vêtements de designers qu’elle a toujours voulus. Avant, elle n’avait jamais eu de vêtements de designer ou de sacs à main chers."
Pourtant, le champion du monde 2008 avoue avoir vite eu de l’argent, en karting. Mais il ne pouvait rien en faire puisqu’il devait immédiatement l’investir dans sa carrière, pour le matériel. "J’ai touché immédiatement de l’argent dans ma carrière. Mais je n’en ai jamais vu la couleur parce que le sport auto est tellement cher..."
Il ne recevait pas d’argent de poche de sa famille, mais il s’en faisait en travaillant. "Chaque semaine, je lavais les voitures et les remorques qui transportaient les karts. Je touchais 10 livres pour ça à chaque fois", explique-t-il.
S’il n’avait pas de vêtements de marque au contraire de ses camarades de classe, il se consolait en étant le plus rapide en piste. "Je n’ai jamais manqué de rien, même si j’allais dans une école où il y avait beaucoup d’enfants riches. C’est sûr que ça ne facilitait pas les choses. Mais même si je n’avais pas les vêtements les plus cools, en karting j’étais toujours le plus rapide."