Il est très difficile de fêter un titre mondial en cours de saison et Lewis Hamilton, pourtant réputé pour être un abonné des grandes fêtes de ce monde, n’a pas pu faire de miracles depuis le Grand Prix du Mexique.
Alors comment a-t-il fêté ça depuis dimanche ? Avec un simple dîner... pour l’instant !
"J’ai dû rentrer assez vite à Los Angeles, où sont mes chiens. J’ai ensuite travaillé sans arrêt le lundi, avec des réunions toute la journée pour différents projets. J’ai juste trouvé le temps pour faire un dîner avec quelques amis pour fêter ça," explique le pilote Mercedes.
"Globalement, je suis juste heureux. Je n’ai pas besoin de plus. J’ai juste envie de profiter de ce sentiment et j’essaye toujours de réaliser ce que je viens de réussir. Pour moi, c’était comme un autre week-end de course."
Ses amis ont beau eu lui rappeler qu’il était devenu l’égal de Fangio, rien de moins, Hamilton reste encore peu ému pour le moment.
"Fangio, c’est la légende historique des pilotes, il a eu 5 titres, moi aussi maintenant. Mais ça ne connecte pas pour le moment. Ca ne semble toujours pas réel. Je suis juste humble et reconnaissant envers ceux qui m’entourent, parce qu’ils sont assez nombreux ceux qui m’ont soutenu depuis mes débuts et être encore là."
"Je sais que je dois chérir ce moment, parce qu’on passe vite à autre chose en Formule 1. Dès la semaine prochaine, je serai à l’usine parce qu’il y a encore du travail. Pour voir comment nous pouvons gagner les deux dernières courses."
"Cela m’énerve encore de ne pas savoir pourquoi nous avons eu tant de mal aux USA et au Mexique. Il nous reste un championnat constructeurs à gagner et il signifie beaucoup pour tous les gars à l’usine. C’est donc déjà ma priorité. Il me reste des courses à gagner encore, alors les émotions sont encore un peu conflictuelles pour le moment. Le Mexique par exemple, je reviendrai en profiter en janvier, pour faire une séance de surf. Mais là je n’ai pas eu le temps de profiter."