Lewis Hamilton va affronter le circuit du Nurburgring pour la troisième fois et il ne sait pas encore ce que lui réserve cette course, car en 2007 et en 2009, cela ne s’était pas très bien passé pour lui.
"Mes deux précédentes courses sur ce circuit avaient été mouvementées," se souvient Lewis Hamilton. "La dernière fois que nous avons roulé sur le Nurburgring, c’était en 2009 et j’étais en difficulté avec la voiture depuis le début de la saison. Les gars à l’usine avaient énormément travaillé pour trouver une solution. Dès mon premier tour en piste, j’avais senti la différence. Elle était tout simplement transformée. Je m’étais bien qualifié et j’avais pris un très bon départ grâce au KERS. J’étais en tête dans le premier virage lorsque quelqu’un m’a touché à l’arrière, ce qui avait crevé un de mes pneus et endommagé ma voiture."
"En 2007 (c’était le Grand Prix d’Europe), nous avions eu une course un peu folle avec une formidable averse après seulement quelques tours. Je m’étais arrêté pour chausser des pneus pour la pluie, mais même avec ceux-ci ça restait très glissant. Un peu plus tard j’ai eu de l’aquaplanage et je suis sorti au même endroit que plusieurs autres pilotes. La direction de course a sorti le drapeau rouge et c’était la bonne décision. Les commissaires m’ont sorti des graviers avec une grue et comme mon moteur tournait toujours j’ai pu reprendre la course à un tour du leader, mais je me suis vraiment régalé, même si j’ai terminé hors de la zone des points," poursuit le pilote britannique.
"La leçon à retenir de ces deux courses est qu’il ne faut jamais faire des prédictions lorsqu’on aborde la course du Nurburgring. Le tracé actuel est peut-être moins épique que l’original de 22 kilomètres, mais il est certainement plus sécurisant. Les conditions climatiques peuvent changer très rapidement. On peut avoir les quatre saisons en un après-midi là-bas," ajoute Lewis Hamilton.