Un pilote de F1 peut être superstitieux. Il peut toujours vouloir monter du même côté dans la voiture. Il peut toujours vouloir avoir un certain objet avec lui. Il peut toujours vouloir porter un certain vêtement (ou sous-vêtement, comme Massa) sur lui. Mais Lewis Hamilton assure qu’il ne fait pas partie de cette catégorie de pilotes. Ou plutôt, qu’il n’en fait plus partie.
En effet, au début de sa carrière, comme d’autres, le Britannique a cherché à se rassurer en ayant toujours sur lui lors d’une course un objet spécial. Il se souvient de son premier porte-bonheur, vraiment spécial dans tous les sens du terme : "Quand j’étais très jeune, mon frère m’a offert une châtaigne, que j’ai toujours conservée dans ma combinaison. Puis un jour, je l’ai perdue. Elle a dû sortir de ma combinaison pendant la course, c’était vraiment dommage."
Mais le champion du monde 2008 n’a pas tardé à se trouver un nouveau porte-bonheur, côté vêtement cette fois-ci. "Puis j’ai eu un boxer porte-bonheur pendant un temps. Mais ma mère l’a lavé à une trop haute température, alors cette phase est aussi passée", rigole Hamilton, qui n’en a pas terminé avec ses anecdotes et ses porte-bonheurs. "J’ai aussi fait certaines choses, comme mettre les chaussettes à l’envers."
Et un jour, il a tout arrêté. "Je me souviens d’une course en Formule 3 où j’ai eu un accident. A partir de là je me suis dit que je ne ferai plus de telles choses et que je me débarrasserai de ces porte-bonheurs. Aujourd’hui, je n’ai plus besoin de faire attention à ce genre de choses", assure-t-il.