Comme l’an dernier, Lewis Hamilton a obtenu un nouveau titre mondial à l’issue d’une course difficile, au Mexique.
8e l’an dernier, 4e cette année, le Britannique admet que de ne pas finir sur le podium ou gagner le jour d’un nouveau titre provoque des émotions très contrastées chez lui.
"Je n’ai pas l’impression que c’est réel, il y a beaucoup de conflits entre plusieurs émotions pour le moment. La joie de ce titre, la frustration de cette course difficile. Je suis bien parti et je finis 4e, ce n’est pas aller en progression. Ce n’est pas si mauvais sur le papier, c’est ce qu’il fallait faire pour plier mon championnat," explique Hamilton.
"Je suis aussi partagé parce que le titre n’est pas joué pour l’équipe. Ferrari nous a repris beaucoup de points à Austin et ici à Mexico. Donc je n’ai pas encore l’esprit à savourer ce 5e titre, je pense plutôt au fait qu’il reste encore deux courses, j’ai envie de les gagner pour que le couronnement de Mercedes soit parfait."
C’est presque une sensation de soulagement qui prédomine, avant la joie.
"Oui, parce que l’année a été difficile, avec une grosse bataille contre Ferrari et beaucoup de travail. Pour l’équipe et pour moi. Je me suis beaucoup entrainé personnellement, préparé mentalement et sans coach car je ne crois pas à tout ça. Je voulais vraiment démarrer cette saison avec la bonne énergie, le bon équilibre dans ma vie."
"Tout cela a fait que j’ai été plus performant. Mais je me suis toujours demandé comment devenir meilleur encore. La formule magique, vous ne la trouvez pas, mais vous savez juste que vous êtes sur le bon chemin quand les victoires arrivent, ou les très belles courses."
"Honnêtement, pour l’instant, ce 5e titre, je ne me le suis pas encore approprié. Pas comme mon premier ou mon 3e, qui ont été les plus incroyables."
Être champion dès le Mexique, sur un circuit aussi particulier, l’a surpris aussi.
"Je ne pariais pas sur l’obtention du titre dès le Mexique. C’est un peu étrange parce que cette saison n’a pas bien débuté. Et ce circuit, à part ma victoire en 2016, ne semble plus me réussir à part pour conclure le championnat ! 8e l’an dernier c’était désastreux mais c’est un Grand Prix vraiment particulier, il faut tout faire correctement ici."
"Mais ce qui est génial, c’est l’ambiance dans la ville, ici, c’est la fête partout. Donc surpris mais heureux que ça se passe encore dans cette ambiance."