Lors de la conférence de presse du jeudi, Hamilton a indiqué qu’il ne savait pas à quel résultat s’attendre pour ce week-end en Belgique. La désillusion de la Hongrie, avec un écart conséquent sur les Red Bull et les Ferrari, est encore fraiche dans sa mémoire mais les caractéristiques bien différentes du circuit de Spa lui donnent quelques raisons d’espérer faire mieux.
"Je ne pense pas que les choses vont changer après cette pause. La voiture sera à peu près la même que lors de la dernière course. Nous aurons quelques tests à faire vendredi et samedi pour comprendre où on peut gagner des appuis et du temps. Ce sera à partir de là que l’on pourra recommencer à progresser," explique Hamilton.
"Cette reprise, ce n’est pas un nouveau départ, c’est la continuité. Il faudra donc encore courir après les autres et tout faire pour qu’ils ne s’échappent pas trop au championnat. Selon moi, il y a encore pas mal de ressources inexploitées sur notre voiture, surtout au niveau de l’aérodynamique. L’équipe travaille d’ailleurs énormément pour faire exploser notre potentiel et je surveille cela avec beaucoup d’attention," poursuit-il.
A Spa, les longues lignes droites et les virages rapides devraient aider les deux McLaren à être plus performantes qu’en Hongrie. Hamilton ne souhaite même pas un Grand Prix sous la pluie pour compenser. "Bien sûr, il y a beaucoup de virages rapides ici pour nous aider mais on a toujours besoin d’appuis aérodynamiques les moins coûteux possibles en termes de traînée. On sera un peu meilleur ici qu’au Hungaroring, j’attends de voir ça demain. J’espère que la météo va s’arranger aussi car ce n’est pas génial pour le moment."