Lewis Hamilton ne sait pas ce qu’il en sera du spectacle lors du Grand Prix de France ce week-end. Les monoplaces de F1 n’ont pas foulé l’asphalte du circuit du Castellet depuis 1990 (photo) et le quadruple champion du monde peine à savoir si le tracé actuel du Paul Ricard est pertinent pour les monoplaces de nouvelle génération.
"Je ne sais pas ce que ça va amener" explique le Britannique au sujet du spectacle que pourrait offrir le Grand Prix de France. "Est-ce que ce sera une course ennuyeuse comme Montréal, ou une course passionnante ? Est-ce que ce sera comme à Bakou ?"
"Je ne pourrais pas vous dire, je n’en ai aucune idée. J’espère pour la France que ce sera une belle course. Je l’espère vraiment. Je n’ai pas regardé ces courses, donc je ne pourrais pas vraiment savoir ce que vous ressentez."
Il regrette en tous cas les critiques qu’il entend au sujet des dernières courses, même s’il ne veut pas tirer de conclusion hâtive. Selon lui, le manque de spectacle actuel ne met pas en valeur toutes les qualités de la F1, qu’il estime bien supérieures aux critiques entendues.
"J’ai entendu qu’il y a eu moins de dépassements au Canada qu’à Monaco, quelque chose du genre. Certains de mes amis m’ont dit que la partie la plus excitante de la course était l’accident au départ. Si c’est vraiment ce qu’il en est de la Formule 1, c’est triste, car il y a bien plus à en tirer."