Lewis Hamilton a gagné dimanche passé en Allemagne, mais cela ne le rend pas plus confiant que d’habitude à l’approche du Grand Prix de Hongrie de cette fin de semaine. Il faut dire qu’il nous avait déjà fait le coup avant la course du Nurburgring...
"La voiture n’a pas changé. J’ai confiance en sa fiabilité, en ses performances, mais nous savons qu’elle ne sera certainement pas la plus rapide ici," affirme Hamilton. "Nous savons qu’il y a d’autres voitures qui sont très compétitives sous certaines conditions, mais aussi que les Red Bull ont été compétitives sur tous les circuits depuis le début de la saison. Quant à notre voiture, elle est rapide sur certains circuits et moins sur d’autres."
Le secret de Lewis Hamilton est peut-être son pied droit très lourd... parfois trop lourd. "Je pousse, je pousse et je pousse encore et parfois je dois le faire au détriment de la prudence. Je suis quelqu’un qui pousse au-delà des limites et c’est l’équipe qui essaye de me maintenir sous contrôle. Mais nous allons pousser jusqu’aux limites encore ce week-end," ajoute-t-il.
Hamilton a beau flirter avec les limites, il se sent encore incapable de viser la pole. "Nous n’avons pas été en pole depuis 18 courses environ. Ca fait donc un an que nous n’avons plus signé la moindre pole position et je ne pense donc pas que cela arrivera ce week-end. Si malgré tout nous devions y arriver, ce serait une bénédiction. C’est très bien de prendre le départ depuis la pole. Je l’ai déjà fait plusieurs fois en Hongrie et ça vous facilite la vie, même si en 2008, Massa m’avait dépassé dès le premier virage," conclut-il.