Quand ce n’est pas son comportement en piste, c’est l’humeur de Lewis Hamilton qui fait parler aussi bien les journalistes – en particulier les Anglais - que le paddock. Et quelques rumeurs sont même venues entacher son week-end coréen où il a tout de même signé la pole position et une 2e place en course.
Tout a démarré après les qualifications lorsque le pilote McLaren s’était montré avec le visage particulièrement fermé malgré sa pole position. De là sont parties trois rumeurs. La première était que Lewis et sa petite amie Nicole Scherzinger auraient rompu, la deuxième qu’il aurait rejoint l’église de Scientology et la troisième rapportait un soi-disant conflit en cours avec ses patrons chez McLaren.
Sur cette dernière théorie, Hamilton a dit aux journalistes : « Pour celui qui a écrit ça, c’est juste un tas d’ordures. Je suis très heureux ». Mais il a aussi admis qu’un simple seconde place n’allait pas complètement égayer son état d’esprit après ce qu’il appelle « la pire année » de sa carrière. « Donc si vous attendez de moi que je vous dise que je suis complètement heureux après une course comme ça, vous n’êtes pas prêt de l’entendre », a déclaré le pilote de 26 ans qui n’avait pas montré beaucoup d’émotion après la course.
Pour Lewis Hamilton, les « ragots » colportés sur sa vie privée dans les tabloïds anglais semblent bien moins importants que ce que les publications spécialisées peuvent écrire sur son pilotage. « Le temps nous le dira », a répondu le pilote lorsqu’il lui a été demandé s’il pensait s’être racheté une conduite après une série d’incidents en piste. « Cela dépendra de ce que vous écrirez les gars. Cela dépend de comment les gens perçoivent la manière dont la course s’est déroulée, comment était mon attitude, comment je me comportais ».
Martin Whitmarsh est également venu à la rescousse de son pilote. « Il voulait désespérément gagner », a déclaré le patron de McLaren-Mercedes. « Il y a eu beaucoup de spéculations au sujet de sa vie privée dont il ne veut pas et qui ne sont pas les bienvenues. Je pense que professionnellement il est heureux et qu’il est très concentré. Et puis quand on vous dit de sourire tout le temps, vous avez tendance à ne pas vouloir le faire ».