Lors du Grand Prix du Mexique, on avait pu voir Lewis Hamilton rechigner à observer un arrêt aux stands supplémentaire comme son équipier Nico Rosberg, alors en tête de la course. Le Britannique revient aujourd’hui sur ce moment d’incertitude pour son équipe Mercedes.
« Nous avons discuté depuis, pas parce qu’il y avait un point de discorde, mais parce que notre directeur technique Paddy Lowe m’a demandé quel avait été mon cheminement de pensée. Je lui ai dit que j’étais un compétiteur et que j’avais le droit de remettre en cause les décisions prises pendant la course, » dit-il à Interlagos.
« Le raisonnement qui a mené à l’arrêt supplémentaire est grosso modo que nous avions suffisamment d’avance pour pouvoir nous arrêter ‘gratuitement’. Ce faisant, nous réduisions le risque de voir les pneus détruits avant la fin, et ça signifiait également que nous étions tranquilles si la voiture de sécurité entrait en piste, ce qui fut le cas. »
« C’était la bonne chose à faire pour l’équipe, éliminer autant de risques que possible de rater le doublé. Et une fois qu’ils ont eu arrêté mon coéquipier Nico Rosberg, ils se devaient de me faire rentrer aussi car sinon, il aurait été désavantagé. L’équipe m’a dit que nous nous arrêtions pour des raisons de sécurité, car ils ne savaient alors pas si les pneus dureraient jusqu’à la fin de la course d’après leurs observations lors du premier relai. »
« Évidemment, j’avais bien compris. Mais je savais que mes pneus dureraient suffisamment longtemps. C’est là que je voulais en venir : je n’avais pas besoin de m’arrêter. Et il se trouve que les pneus étaient tout à fait bien et auraient pu facilement voir le drapeau à damier. »
« Nous avons vécu une année fantastique, et j’ai très rarement remis en question les choix du muret des stands, et je me suis dit ‘passons à autre chose’. Je sais que les décisions de l’équipe sont motivées par les bonnes raisons, et ça continuera comme ça. »