En fin de contrat avec son équipe actuelle cette année, Lewis Hamilton n’a vraisemblablement pas l’intention de changer de camp. Son premier choix est de rester au sein de l’écurie McLaren mais, le champion du monde 2008 sait qu’il va falloir entamer des négociations difficiles.
Au Canada, Ron Dennis, l’actuel grand patron du groupe McLaren, avait ainsi déclaré que la situation économique actuelle aurait certainement une incidence sur le futur salaire d’Hamilton. L’Anglais de 27 ans et son équipe de management devront donc faire valoir de solides arguments pour que les millions de dollars continuent de couler à Woking. « Ron (Dennis) est un négociateur très dur », a déclaré le pilote britannique à Valence. « Ce fût déjà très difficile quand ils ont négocié le contrat que nous avons maintenant et je m’attends à ce qu’il en soit de même quand nous allons nous y remettre ».
« Mais je ne vois pas pourquoi il y aurait beaucoup de problèmes pour être honnête », a également ajouté Hamilton qui ne veut surtout pas que ces questions puissent le distraire de ses objectifs en piste cette saison. « Je veux toujours gagner chaque course et il est juste que vous devez être un peu plus stratégique dans votre approche cette année ».
« Nous avons vu sept vainqueurs différents et Fernando (Alonso) et moi avons marqué des points à chaque course. Mais le championnat est très proche. L’approche n’est pas tellement différente mais vous devez être un peu plus sensible cette année », a conclu le pilote McLaren qui a remporté le dernier Grand Prix au Canada.